Histoire

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H i s t o i r e

Aviron Bayonnais Football Club

Temps forts

La navette entre le National et le CFA


Alain Pochat prit alors la direction de l’équipe première à l’aube de la saison 2006-2007. Après seulement deux saisons passées en CFA, l’ABFC retrouva le championnat National en 2009 pour y évoluer pendant quatre ans, dans un championnat plus relevé que jamais, en compagnie de prestigieuses équipes comme Reims, Bastia, Guingamp, Strasbourg, Cannes, Amiens…

Mais après avoir ferraillé, pendant quatre saisons, au plus haut niveau amateur, l’équipe Première fut reléguée, en mai 2012, de National en CFA.

A l’issue de cette descente Alain Pochat laissa son poste d’entraîneur que reprit, après quelques atermoiements, son adjoint, Manu Bafcop. Avec un effectif mêlant quelques anciens et beaucoup de jeunes, l’objectif de cette saison 2012-2013 ne pouvait être que le maintien; malheureusement, il fallut se rendre à l’évidence, la bonne volonté ne suffit pas et c’est en CFA2 que l’ABFC entamera la saison 2013-2014.

Au rayon bon souvenir de cette période on se remémorera avec plaisir le beau parcours en Coupe de France, lors de l’exercice 2006-2007, et ce 32ème de finale, à Jean-Dauger, face au grand Olympique Lyonnais.

Le match se joua devant un public nombreux (environ 10 000 spectateurs) et enthousiaste qui venait voir les stars du club rhodanien (Benzema, Ben Arfa, Rémy, Fred, Wiltord, Réveillère…) et découvrit une formation bayonnaise volontaire qui fit douter l’équipe du président Aulas.

Comme bien souvent, les Lyonnais s’en remirent à leur maître buteur Junhino qui débloqua la situation grâce à un de ses coups francs magiques. Mais on se souviendra encore longtemps du but d’anthologie de Michel Bidegain qui redonna l’espoir aux «txuri-urdin». Malgré cet exploit, l’ABFC baissa pavillon sur une défaite plus qu’honorable (2 à 1).

Une nouvelle aventure attend, maintenant, l’ABFC qui porte toujours fièrement les couleurs «ciel et blanc», identifiées et identifiables ! Une chose est sûre, le football à Bayonne occupe, désormais, une place légitime et incontournable.

À suivre !

2007-2013

Manu MERIN / Christian SARRAMAGNA


Le renouveau, de la DH au National et la deuxième épopée en Coupe de France

Après ce douloureux épisode dans la vie du club, une poignée d’hommes, avec à sa tête Manu Mérin, jeune chef d’entreprise, reprit les rênes. Entourée de passionnés de la balle ronde et surtout animée par un fort désir de redonner à la section football une certaine identité, la nouvelle équipe, avec Michel Dufourq, Michel Camiade, Jean-Claude Bonacasa et autres, se mit au travail.

L’équipe monta immédiatement de Promotion Honneur en Division Honneur.

Manu Mérin (élu président) eut l’occasion de rencontrer Christian Sarramagna qui faisait escale à Bayonne, à la tête de la sélection nationale du Mali. Les deux hommes s’apprécièrent et le projet de retour de l’enfant prodigue au bercail devint réalité avec un objectif d’atteindre le niveau National dans les cinq ans.

Relevant le défi, Christian Sarramagna et Manu Mérin (et son équipe) gravirent ensemble les échelons. L’objectif fut atteint en quatre ans !

NB : depuis l’an 2000, la section football bénéficia d’une structure indépendante vis-à-vis de l’Aviron Bayonnais Omnisports sous la forme d’une association dite Loi 1901, nommée «Aviron Bayonnais Football Club» (ABFC).

Les deux hommes forts de l’Aviron Bayonnais réussirent donc leur pari puisque les «ciel et blanc» atteignirent le National à l’issue de l’extraordinaire saison 2003/2004 marquée par le titre de champion CFA et une nouvelle et formidable épopée en Coupe de France.

Pour sa première année en Championnat de France Amateur, évoluant dans le groupe Sud (groupe relevé avec la présence des réserves de clubs professionnels tels Monaco, Bastia, Toulouse et de clubs ambitieux comme Rodez, Toulon ou Aurillac), l’ABFC remporta de haute lutte, face au Sporting Club de Toulon, la récompense suprême avec, en corollaire, l’accession au championnat de National, autrement dit la Ligue 3.

Pour ce dernier match de la saison à domicile, la fête fut magnifique à Didier Deschamps. Dans une ambiance de feu et dans un stade rempli comme un œuf, tout acquis à la cause des «txuri-urdin», Xabi Ipharaguerre inscrivit le but de la délivrance à une minute de la fin, but qui envoya son club au paradis.

Mais avant d’en arriver là, l’ABFC, comme en 1974, se distingua à nouveau en Coupe de France.

En 64ème de finale, après un début laborieux dans la compétition, les joueurs allèrent chercher une qualification à Niort (2 à 1), pensionnaire de la Ligue 2.

En 32ème de finale, l’ABFC élimina l’En Avant de Guingamp (Ligue 1), devant 8 000 spectateurs au stade Jean Dauger, après un suspense insoutenable et de multiples retournements de situation (4 à 4 après prolongations et 5 à 3 aux tirs au but).

En 16ème de finale, l’ABFC élimina les Girondins de Bordeaux, sous une pluie battante, toujours au stade Jean Dauger et devant un public dépassant les 10 000 spectateurs, trempés jusqu’aux os mais donnant sans cesse de la voix. Sur ce terrain détrempé, à la limite du jouable, les joueurs écrivirent une des plus belles pages de l’histoire du club, en venant à bout des Bordelais dans l’ultime minute du match, grâce à un maître coup franc du «stratège maison», Frédéric Bernaleau. Cet évènement ne passa pas inaperçu car la rencontre était télévisée par la chaîne Eurosport. L’ABFC se fit ainsi connaître du grand public. La fête battit son plein jusque tard dans la nuit… Une journée supplémentaire des fêtes de Bayonne…

En 8ème de finale, l’ABFC rencontra le Paris Saint-Germain. Encore un grand match à Bayonne… Hélas, pour d’obscures raisons de sécurité, la FFF refusa au club de recevoir les Parisiens malgré les tentatives d’organiser la rencontre au stade d’Anoeta à Saint-Sébastien. Le match se joua au Parc des Princes. Accompagnés par un bon millier de supporters venus en train, en avion ou par la route, les «ciel et blanc» firent mieux que se défendre et s’inclinèrent 2 à 0 après un match héroïque. Une extraordinaire ambiance soutint les joueurs, du début à la fin. Ils laissèrent l’image d’une équipe enthousiaste, pleine de talents et ambitieuse. L’aventure s’arrêta là, non sans quelques regrets, surtout celui de n’avoir pas pu offrir au Pays Basque un nouveau spectacle de qualité.

Depuis cette saison extraordinaire, le club vécut pendant deux ans en National, un échelon où cohabitent des clubs professionnels et amateurs, l’antichambre du professionnalisme. L’ABFC rejoignit l’élite des 60 meilleurs clubs français, un événement au Pays Basque.

L’engouement suscité par le parcours en Coupe de France et la montée amena un nouveau public à Didier Deschamps. Le groupe de supporters «Lapurdum» fut créé en 2004 par quelques inconditionnels du club. Ce furent environ 70 personnes qui adhérèrent la première année d’existence du groupe, n’hésitant pas à suivre le club lors de ses déplacements. De nouveaux partenaires vinrent gonfler les rangs des soutiens financiers nécessaires à ce niveau. La campagne d’abonnements battit son plein et le stade fut mis aux normes fédérales.

Tout était prêt pour une nouvelle aventure.

Pour l’Histoire, le 1er match de National du club se déroula à Didier-Deschamps le 7 Août 2004 (c’était les fêtes de Bayonne) avec une affiche de gala : ABFC – Valenciennes FC. Ce jour là les bleus firent mieux que se défendre face à l’équipe du «druide» Daniel Leclercq qui fut quasi intouchable cette saison là et qui monta successivement en L2 puis en L1.

Malgré leur volonté nos favoris s’inclinèrent 1-2… menés 0-2 les bleus offrirent une final à suspense à leurs supporters en revenant à 10mn de la fin grâce à un but du «gamin» Jérôme Lalanne.

Il faudra attendre la 6ème journée et la réception de Besançon pour voir la 1ère victoire des Bleus dans ce championnat grâce à un doublé de Patrice Vareilles.

Au fil des matchs de la saison 2004/2005, alternant le bon et le moins bon, le groupe fit tout ce qu’il pouvait pour assurer le maintien. Celui-ci fut acquis lors des ultimes journées.

Lors de cette 1ère saison en National il y eu également un match d’exception dont les supporters bayonnais parlent encore aujourd’hui. Il se déroula le 29 mars 2005 et eut pour cadre la 29ème journée du championnat. Ce n’était pas la plus belle affiche de la saison mais ce ABFC – Wasquehal a marqué les esprits par sa fin intense et son score fleuve, 5-4. Après avoir mené aisément 3-0, les hommes de C. Sarramagna perdirent le fil du match et se retrouvèrent devancés, 3-4 jusqu’à la 89ème où Pierre Aristouy égalisa. On aurait pu en rester là mais Pierre Talmont dans un ultime effort offrit à la 92ème la victoire sur une rageuse tête plongeante.

Dernière anecdote concernant cette 1ère saison en National : David Lancien, grand artisan des montées successives, buteur décisif des saisons précédentes, se blessa gravement lors de la 1ère journée face à Valenciennes quelques minutes après être entré en jeu; il ne reprit la compétition que lors de l’ultime journée… à Valenciennes et c’est lui qui inscrivit le but du match nul à la 55ème (1-1), ultime but bayonnais de la saison, quelques minutes après être entré en jeu (51ème)! Clin d’œil du destin sans doute !

La saison suivante (malgré le bon début qui permit même de rêver à la Ligue 2, les Txuri Urdin étant 5ème à l’issue de la 12ème journée) fut une année sombre qui se termina malheureusement par une descente en CFA. Lassé pour des raisons qui lui sont propres, Christian Sarramagna décida de mettre un terme à sa fonction d’entraîneur dès janvier 2006. L’équipe fut alors reprise en mains par Henri Olazcuaga et Laurent Strelczack, abandonnant le terrain pour le banc. Manu Mérin décida, lui aussi, de prendre du recul, pris de plus en plus par ses affaires professionnelles.

Toutes ces turbulences n’épargnèrent personne, mais il fallut pourtant attendre l’ultime journée et la 83ème minute, lors du déplacement à Cherbourg, pour que la descente soit effective.

Ce fut une grosse déception au sein du club (joueurs, dirigeants, supporters), à peine atténuée par la montée en Division Honneur de l’équipe 2 qui participa, également, à la finale de la Coupe d’Aquitaine (avec une équipe comprenant dans ses rangs pas moins de six joueurs issus de la formation des U19), perdue après prolongations, contre les Genêts d’Anglet qui évoluaient en CFA.

Par ailleurs durant ces années, la formation, toujours présente, révéla Pantxi Sirieix (Auxerre et Toulouse) Jonathan Martins Pereira (Lens, Ajaccio, Nantes, Guingamp) et Stéphane Ruffier (Monaco et Saint-Étienne). Ils rejoignirent, eux aussi, mais plus récemment, le monde professionnel.

2000-2006

Les années difficiles


Au-delà des résultats de l’équipe première qui fit l’ascenseur au niveau régional, il faut mettre en exergue la volonté et le travail des présidents Jean-Pierre Guichard (1985/1987), Jean-Michel Barnetche (1987/1990) et Michel Tisne (1990/1994) d’une part, le grand mérite des entraîneurs Bernard Pècheur (1985/1988), Philippe Rochel (1988/1991), Gérard Lopez (1991/1993) et Éric Olhats (1993/1994) d’autre part, ainsi que l’opiniâtreté et le courage de jeunes joueurs qui permirent à la section football de l’Aviron de se relever après deux terribles secousses qui ébranlèrent sérieusement l’édifice :

➔1985 – Il fallut pallier l’exil d’une vingtaine de seniors suite à la descente de Division IV en Honneur;

➔1987 – Il fut nécessaire de redémarrer de zéro consécutivement au «crash» de fin de saison précédente engendrant le départ massif de l’équipe dirigeante et de plus de 200 joueurs, désireux de créer un nouveau club à Bayonne (il fallut l’intervention d’un représentant de la FFF pour maintenir l’Aviron à sa place).

La section football de l’Aviron eut les reins solides car cette mauvaise passe ne remit pas en cause sa réputation de club formateur puisque Xavier Ipharraguerre retrouva François Grenet aux Girondins de Bordeaux.

1984-1999

Le dévouement de Jacques SORIN


La première épopée en Coupe de France et l’éclosion de joueurs talentueux

Durant un quart de siècle (de 1952 à 1977), la section football progressa grâce à la compétence et au dévouement de Jacques Sorin, véritable homme de terrain du onze fanion et pionnier du football à Bayonne. Il participa à l’éclosion de joueurs appelés à connaître le milieu professionnel, tels Christian Sarramagna (Saint-Étienne et Montpellier), Félix Lacuesta (Saint-Étienne, Bastia, Lyon et Cannes), Robert Doyhenart (Fontainebleau), Jean-Louis Cazes (Saint-Étienne et Bastia), Raymond Camus (Bordeaux et Toulouse) et Jean-Claude Larrieu (Cannes et Nice).

Sa disponibilité, ses aptitudes, sa passion et son mérite furent récompensés à tous les niveaux de la hiérarchie sportive avec la médaille d’or de la Jeunesse et des Sports, la médaille d’or (1960) de l’Aviron Bayonnais, la plaquette d’argent (1971) de la Fédération Française de Football et également élu Oscar Sud-Ouest des éducateurs.

Sa grande satisfaction fut de découvrir Didier Deschamps. Ce dernier avait fait ses classes à l’Aviron Bayonnais de 1980 à 1983 avant de connaître la carrière professionnelle que l’on sait.

Lors de la saison 1970/1971, la section football accéda à la Division Honneur et obtint successivement deux places de quatrième au cours des exercices suivants avant la superbe saison 1973/1974 et son épopée en Coupe de France. Après avoir battu Orthez (5 à 0) et Vic-Fézensac (1 à 0) aux tours préliminaires, Bayonne élimina Poitiers, pensionnaire de la Division II (2 à 1) en 64ème et Cerisay (2 à 0) en 32ème et rencontra (en match aller et retour) la prestigieuse équipe de l’AS Cannes en 16ème de finale.

À Saint-Léon, devant 6 180 spectateurs payants, un nul 0 à 0, récompensa mal la domination des «ciel et blanc» et ce fut sur la Croisette qu’ils gagnèrent une unanime estime.

Voici d’ailleurs le commentaire de Paul Bayle dans Sud-Ouest :

«Pour un exploit, c’est un exploit. On ne saurait qualifier autrement le résultat obtenu dimanche aux Hespérides par cette attachante équipe de Bayonne qui n’avait décidément pas dit son dernier mot. Après avoir interdit aux Azuréens d’acquérir le moindre but au match aller (ce qui était déjà remarquable en soi), les tenir encore en échec une nouvelle fois, chez eux, jusqu’à la fin du temps réglementaire, les museler pendant 28 minutes de la prolongation et s’incliner alors que l’on songeait déjà à la séance aléatoire des penalties, voilà qui dépasse assurément le stade de la simple performance».

Réduits à 10 dès la 43ème minute (sévère expulsion d’Amatriain), les joueurs de Sorin et Lafont, grâce à leur abnégation défensive collective, leur courage (nez fracturé d’Ibarrart) et l’héroïque prestation de Larrieu, contraignirent les Cannois aux prolongations pour céder à la 118ème minute. «Nous attendions les tirs au but – avoua Marcel Lafont – car ce jour-là, notre gardien était imbattable». La composition de l’équipe était la suivante: Larrieu, Jacques Camus, Cazes, Datcharry, Ibarrart, Lacuesta, Michel Sorin, Raymond Camus, Begue, Martinez, Amatriain, Louis Camus et Zubieta.

Les juniors eurent aussi leur heure de gloire, lors de la saison 1977/1978 avec la Coupe Gambardella. Imitant leurs glorieux aînés de 1974, ils écrivirent une des plus belles pages de l’histoire du club. S’appuyant sur une défense intraitable, une attaque particulièrement mobile, un ensemble homogène, enthousiaste et dépourvu de tout complexe, les poulains de Marcel Luc et Charly Durandeux sortirent d’une phase régionale (relevée) de qualification aux dépens de Toulouse, Saint-Léonard-de-Noblat, Muret et des Girondins de Bordeaux.

Ils éliminèrent facilement, à Saint-Léon, Bourg-la-Roche en 8ème et perdirent, dans le Rhône, face à l’Olympique Lyonnais, en quart de finale, victimes à la fois d’un manque de fraîcheur physique et de l’efficacité d’un certain… Daniel Xuereb! Insatiables, les espoirs Bayonnais avaient, auparavant, gagné la Coupe Thierry, véritable Coupe du Sud-Ouest de leur catégorie, en battant en finale 3 à 0, au stade Lescure à Bordeaux, leurs adversaires Montois.

Lors de la saison 1978/1979, Marcel Luc prit la succession du très talentueux Jacques Sorin à la tête des seniors qui réussirent un magnifique doublé, titre de champion Honneur de la Ligue du Sud-Ouest et accession à la Division IV. Après un début de saison catastrophique avec trois défaites consécutives, les joueurs du président René Matthys amorcèrent un spectaculaire redressement. Alignant performance sur performance avec l’attaque la plus efficace (44 buts), ils passèrent, sans coup férir, de la lanterne rouge à la tête du classement après six mois d’invincibilité. La section football de l’Aviron Bayonnais n’usurpa pas le droit de devenir «National»!

Cet aboutissement fut tout sauf le fruit du hasard. Le groupe résultait du parfait amalgame entre une ossature d’anciens (Jacques Camus, Datcharry, Ibarrart, Duluc, Daubriac) et un greffon à la fois juvénile et vigoureux (les juniors qui avaient brillé deux ans auparavant). Il y avait aussi la solidité et le sérieux d’un football privilégiant la forme et la beauté autant que le résultat, selon la volonté de l’ensemble des dirigeants. Ce style fut pratiqué, à l’unisson, par toutes les formations du club comme les juniors dirigés par Frédo Fitte, les cadets par Roland Duluc, Jean et François Canton, les minimes par Jacques Castera, Jean Courtoisie et Charles Ducasse.

Quant à l’école de football, elle remporta en 1978, la finale du jeu Adidas/Coca-Cola, récompense justifiée tant par sa fréquentation que par sa structuration et ses méthodes de formation et d’éducation sportive.

La section football de l’Aviron Bayonnais toucha les dividendes de son intérêt pour les jeunes comme en témoignèrent les titres de champions du District des Pyrénées-Atlantiques des minimes et cadets lors de la saison 1976-1977 ou encore la participation des frères Canton à la finale nationale du concours du jeune footballeur, après un fameux doublé lors de l’épreuve régionale de Bordeaux, Pierre, premier et Alain, second. Tirant profit de cette mission pédagogique et de cette politique formatrice, les Bayonnais conservèrent leur hégémonie régionale, en évoluant six saisons en quatrième division.

Ils fidélisèrent un public plus nombreux, décrochant lors de la saison 1981/1982, une remarquable troisième place derrière le Stade Montois et Périgueux, promus en Division III, le tout en dépit de changements notables :

➔ avec Roger Lacaze, puis seuls, Jean-Paul de Haro et Pierre Urruty prirent tour à tour les commandes techniques de l’équipe, en remplacement de Marcel Luc et Frédo Fitte;

➔ en 1981, l’équipe déménagea vers la rive droite de l’Adour, au stade du Grand Basque, construit pour ménager la pelouse d’honneur de Saint-Léon;

➔ en 1982, Henri Lauqué remplaça René Matthys à la présidence de la section.

1952-1984

Création d’un club


La décision officielle de créer une 10ème section au sein du club omnisports de l’Aviron Bayonnais (fondé en 1904), une section «football-association», date du 12 novembre 1935.

Les principaux initiateurs du projet furent Georges Page (un des piliers des premières équipes), Harry Owen Roë (international gallois tant du ballon rond que du ballon ovale), Robert Lahet et Roger Dargein (un concessionnaire «Peugeot» permettant aux Bayonnais de devenir les filleuls du FC Sochaux).

Après une interruption due à la guerre, le ballon rond refit surface en 1946 où une fusion fut opérée avec les Croisés de Saint-André, les Chérubinots et la Vigilante pour former l’ESB (Entente Sportive Bayonnaise), avec le football comme activité principale. Ce furent les premiers balbutiements d’une reprise plus ou moins chaotique. La section football de l’Aviron reprit ses activités en 1952, suite à la dissolution de l’ESB.

1955-1952

S u c c è s

Aviron Bayonnais Football Club

Nos titres

Equipe première - 1974
Coupe de France - 16ème de finale
Equipe première - 2004
Coupe de France - 8ème de finale
Equipe première - 2007
Coupe de France - 32ème de finale
Equipe première - 1974
Coupe d'Aquitaine - Vainqueur
Equipe première - 2002
Coupe d'Aquitaine - Vainqueur
Equipe première - 2006
Coupe d'Aquitaine - Finaliste
Equipe première - 2008
Coupe d'Aquitaine - Finaliste
Equipe Première - 2004 - 2012
Championnat de France National D3 - 6 saisons
Equipe Première - 2004
Championnat de France Amateur D4 - 1er du groupe C
Equipe Première - 2008
Championnat de France Amateur D4 - 2ème du groupe D
Equipe Première - 2003
Championnat de France Amateur D5 - 1er du groupe F
Equipe Première - 1979 et 2002
Championnat de Division Honneur Régional - Champion
Equipe Première - 2000
Championnat de Division Honneur Régional - Champion
Equipe Première - 1989
Promotion d'honneur - Finaliste
Coupe des Pyrénées - Vainqueur
Equipe Réserve - 2006
Championnat Division Supérieure Régionale - Champion
Equipe Réserve - 2008
Championnat Division Honneur - Champion
Jeunes - 2005, 2009, 2012
Championnat -18 ans DH - Champion
Jeunes - 1996, 2003
Championnat -18 ans PH - Champion
Jeunes - 1995
Championnat -13 ans PH - Champion
Jeunes - 1978, 1980, 2003, 2004
Coupe Arteka - Vainqueur
Jeunes - 1972, 1979, 1985
Coupe Arteka - Finaliste
Jeunes - 2001, 2010
Coupe Fouchy - Vainqueur
Jeunes - 1987
Coupe Fouchy - Finaliste